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Jean-Marc Ayrault s’est engagé mardi à ce que « la moitié » des investissements d’avenir soit consacrée à la « transition écologique ».
« S’agissant des investissements d’avenir, la moitié sera consacrée à des investissement directs ou indirects pour la transition écologique, dont un plan sans précédent d’économies d’énergie et d’efficacité énergétique et de rénovation thermique », a déclaré le Premier ministre devant l’Assemblée nationale, en répondant au député socialiste Frédérique Massat.
Le chef du gouvernement, qui devait présenter en fin d’après-midi son plan d’investissements d’avenir sur dix ans, a aussi précisé que « tous les projets dans les appels d’offres » de ce plan « auront tous des règles d’éco-conditionnalité », ce qui constitue selon lui « une rupture ».
Pour la santé, il a assuré qu’il y aurait « pour l’hôpital un plan ambitieux chaque année dans les territoires ».
Il a aussi cité un « nouveau programme de rénovation urbaine » pour lequel « tous les projets seront financés ».
« La révolution numérique n’exclura aucun territoire, le plan de 20 milliards d’euros sera mis en œuvre », a-t-il encore promis.
S’agissant des transports, M. Ayrault a confirmé que le « gouvernement a(vait) choisi le scénario le plus ambitieux de la Commission Mobilité 21″.
L’hypothèse la plus ambitieuse, « autour du scénario deux » du rapport de cette commission, a été retenue, avait déjà indiqué le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier. La priorité est donnée à l’entretien du réseau existant, mais 28 à 30 milliards d’euros doivent également être consacrés aux grands projets à l’horizon 2030. L’État doit investir 400 millions supplémentaires par an dans le budget de l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF).